Feu Tournant
Un théâtre à deux personnages, un homme, une femme et l’éclat intermittent d’un phare, en Islande. La pièce a donné lieu à une dramatique diffusée le 4 septembre 1988 sur France Culture (réalisation Marguerite Gateau). Elle a été lue à la Bibliothèque théâtrale de Saint-Herblain le 16 juin 1992 (dir. Dag Jeanneret) et au Festival d’Avignon dans les lectures choisies du théâtre de la Colline le 26 juillet 1993 (dir. Claudia Stavisky). Manuscrit consultable auprès de l’association Aneth.
L’Illusionniste
Dans une maison très vaste dégradée par le temps vivent un homme et une femme. Lui se nomme Jérôme et a 25 ans; elle, Agathe, en a 30. La maison située au fond d’un jardin à l’abandon (tonnelles effondrées, arbres emmêlant leurs branches, vagues statues à moitié détruites, bancs rompus, etc, ) n’est pas complètement habitée. Seuls paraissent vivants le rez-de-chaussée et deux pièces du premier. Les paroles échangées au cours des événements se ressentiront de cette nuit des étages …
C’était en 1984. Le projet (entièrement abouti) est aussi resté dans les tiroirs du service des dramatiques de l’époque.
La Femme Orange
Scénario original de Michel Chaillou. Adaptation cinématographique, Serge Witta. Dialogues de Michèle et Michel Chaillou. Une histoire des années 1950. Un jeune homme, pion, ses amours, ses rêves et une mystérieuse silhouette … Tout était prêt à être filmé. Le scénario avait
L’Armée taciturne
Le livre assez inégal fut à deux doigts d’être publié.
Cela commence ainsi :
« La nouvelle se répandit avec éclat dans tout le voisinage. Ali, habile dans les exercices du corps, grimpa au faîte de la ville, sur la plus haute tour. La guerre, depuis cinquante ans, éclaircissait le pays et quoique l’accoutumance à cet état eût gagné les esprits, ces accidents actuels n’en
L’Armée taciturne (suite) – Préface inédite à un roman jamais édité
AVIS AU LECTEUR
Il s’agit là de l’un de mes premiers écrits. J’avais trente ans, je sortais d’Algérie, de la guerre. J’enseignais comme prof de lettres dans un modeste bahut de province, à Montmorillon, dans la Vienne. J’avais loué pour l’année une maison au bord de la Gartempe, la rivière raisonnable qui divise cette pittoresque sous-préfecture. Je disposais d’un étage, car le deuxième sous les toits avait été condamné, sans doute réservé aux fantômes par mon inquiétante propriétaire, la veuve toujours en habits noirs d’un magistrat militaire qui espionnait ma jeunesse de toutes les fenêtres de sa villa mitoyenne. Je raconte d’ailleurs en partie tout cela dans un autre de mes romans, Le Dernier des Romains publié assez récemment.
C’était les années soixante, à l’automne,
Ambose et les têtards
Ecrit dans mon lit, en Algérie, au fond d’une paratyphoïde, dans les années 1958-1959.
Le début :
Il était à un doigt de lire les yeux de la petite fille, mais il préféra demeurer au coin de l’ignorance et arpenta le temps : le temps de boire un verre, de lire le journal, de fumer une cigarette, puis il se