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Nouveaux livres

23 décembre 2009

Je reçois ce matin les épreuves de mon nouveau roman Le crime du beau temps qui paraîtra en mars 2010 dans la collection « Haute enfance » chez Gallimard. En mai, le même éditeur rééditera Domestique ches Montaigne dans la collection « l’Imaginaire ».

Le feu Strindberg (1849-1912)

dimanche 29 novembre 2009

Toute traduction de cette œuvre magistrale en restitue la flamme nécessairement atténuée, certaines parmi les plus talentueuses s’approchant, au risque de s’y brûler, au plus près du foyer initial. C’est le cas du tome I de la Correspondance offerte dans un très bel exemplaire des éditions Zulma. L’ardeur des

Dons à la BnF

25 novembre 2009

Je viens de remettre à Marie-Laure Prévost, Conservatrice en chef au département des Manuscrits, les manuscrits et leurs brouillons (ce que j’appelle le livre fait et le livre défait) du Sentiment Géographique et de Domestique chez Montaigne (n° d’entrée D.0957). A signaler que ce dernier livre sera réédité en mai 2010 dans la collection de poche « l’Imaginaire » chez Gallimard, où figure déjà Le Sentiment géographique,

La liste des 7 manuscrits déjà donnés figure dans la rubrique « Manuscrits BnF » .

Respiration et autres souffles

lundi 6 novembre 2009

De Falkner à Faulkner ou la stridence d’un u.

140 lettres adressées de 1918 à 1925 à sa mère par le futur grand William, engagé dans l’aviation (la Royal Air Force) et qui vient d’ajouter un u à son nom. Et je ne sais toujours pas pourquoi j’ai lu cette correspondance publiée chez Gallimard dans la collection « Arcades » si avidement. Est-ce dans l’espoir d’y entendre, d’y repérer déjà les accents d’aube des futurs chefs d’œuvre que sont toujours

Hier soir à la BN

23 octobre 2009

A la sortie d’une brillante exposition de la Bibliothèque Nationale vouée à la lecture, je me suis demandé si celle-ci était vraiment montrable, si ambitionner de la filmer, de la photographier en tous ses états ne conduisait pas immanquablement à n’attraper, figer que des postures ? L’essence de la lecture (sa fumée, son feu qui brûle le regard) ne risque-t-elle pas de s’évanouir dès qu’on s’efforce de la surprendre, cette tentative relevant même d’une certaine forme d’indécence comme de vouloir pénétrer par effraction dans la chambrée intime que constitue tout lecteur avec son livre ? Aussi ma gêne grandissait-elle de voir ainsi livrée au public intrus l’âme d’une solitude partagée qui se déshabille de page en page.

Mais je n’appartiens pas à cette société du spectacle, je suis d’un autre temps, d’un temps avec marges où j’aime m’accouder.

Ambition

15 octobre 2009

Je cherche le livre que mes doigts n’ont pas encore touché, ni mes yeux visité. Son titre ? Je l’ai sous la langue, j’imagine ce roman à des lieues du misérabilisme de notre époque, un hors sujet, en sortant sans cesse, mais mettant en place un monde intérieur avec des mots lapidés par

Lectures du moment

13 octobre 2009

Joseph Vebret m’a posé, pour le site littéraire du Nouvel Observateur, la question rituelle « Que lisez-vous ». On peut entendre et voir ma réponse en cliquant ici.

Il m’a également consacré une note dans son blog Digressions ((22 août 2009). et une inverview dans son Magazine des livres (juillet-août 2009).

L´enfance d´une voix

vendredi 6 octobre 2009

Je suis toujours le même, plus bouffon que gai, plus enflé que grand. Je fais des discours … et je fume des pipes… Pour écrire je n’écris pas ou presque point, je me contente de bâtir des plans, de créer des scènes, de rêver à des situations décousues, imaginaires, … drôle de monde que ma tête ! 

Flaubert à 17 ans dont j’épluche à nouveau la Correspondance, trois tomes dans la Pléiade, une voix encore

Magie noire

jeudi 31 août 2009

Hier j’ai relu (lu vraiment), un ouvrage exceptionnel à la fois par ce qu’il énonce, développe explicitement, et par ce qu’il murmure. Je me suis attaché à faire mûrir ce murmure. Ecoutez plutôt avec votre troisième oreille, les deux habituelles ne suffisent plus :

Oublier l’Ogre au profit du Petit Poucet

samedi 1er août 2009

La plupart des auteurs ne se préoccupent pas du chemin mais seulement de sa destination qu’ils tentent, avec le plus d’intrigues possibles, d’atteindre au plus vite. J’appartiens à la tribu contraire, à celles et ceux qui se soucient de la phrase au point d’en oublier parfois la destination ou du moins n’y parviennent qu’après avoir longuement paressé le long du chemin. On peut ranger les best-sellers si aimés de l’Ogre grand public dans la première catégorie et

Propos divers, quoique d’été

mercredi 1er juillet 2009

La « peoplelisation » gagne aussi les fleurs, un voisin jardinier m’apprenant hier qu’on donne des noms d’artistes, de comédiens, de personnalités politiques en vue à des roses qui n’ont plus alors la liberté de s’épanouir dans l’anonymat de leurs pétales. Les pauvrettes devraient s’en plaindre. Je me suis juré les jours prochains d’être attentif à leurs protestations, d’en cueillir même

Retour sur La rue du capitaine Olchanski

juillet 2009

Frédéric Palierne, qui m’avait interrogé l’an dernier sur France Culture à propos de la collection « Brèves Littérature », vient de créer un site Internet intitulé Le génie de la collection. Mis en ligne depuis quelques jours, ce « webzine » a l’heureuse idée de s’intéresser aux collections éditoriales (leur projet, leurs auteurs, leur réalisation graphique). Son premier numéro ouvre avec la présentation de la collection « l’un et l’autre » de JB Pontalis (éd. Gallimard). On peut m’y entendre évoquer les raisons et l’humeur qui m’ont fait écrire La rue du capitaine Olchanski, roman russe. (écouter l’entretien)

Week-end à Rouen

27 et 28 juin 2009

Interrogé par Matthieu de Montchalin de la librairie l’Armitière, devant une maigre assistance. Mais c’était la première édition du Salon, à qui je souhaite un bel avenir.

Michel Chaillou