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Nantes : 3e et 4e conférence

9 avril 2010

Il était question du temps et de la littérature, de leurs rapports ambigus : le temps est-il écrivain (3e conférence) ? Comment des cendres du passé faire jaillir la flamme de la littérature (4e conférence) ? Mon ami, Jean-Marie Willliamson, m’a prêté sa voix pour lire certains textes. La 5e et dernière conférence, le 4 mai, parlera de la route et de la littérature de voyage.

Hommage à la BnF

19 mars 2010

Jeudi 18 mars, Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale, m’a fait l’honneur d’organiser une réception en remerciement du don de mes archives au département des Manuscrits. Sous les lambris du Salon d’honneur, mes amis (les amis personnels et ceux que j’ai à la Bibliothèque) ont pu écouter le jeune comédien Thibaut Corrion lire des extraits de quelques-uns de mes ouvrages. Sous vitrines, les manuscrits ennoblis par le merveilleux traitement que leur a réservé Marie-Laure Prévost, conservatrice générale. Et par la porte ouverte sur la salle des périodiques, on pouvait discerner la foule muette des livres étagée sagement jusqu’au plafond. Moments d’émotion ! Plus d’images sur mon blog-notes. Et un reportage complet, dû à la gentillesse d’un ami, visible jusqu’à la fin mai.

La prose bousculée d’Armand Robin (1912-1961)

mercredi 8 mars 2010

Un Breton, né du labour des champs et de l’océan qui fracasse
à la ferme de Kerfloc’h, nous dit-on
à Rostrenen, au collège, il apprend le français, le latin, le grec et surtout le Robin
une langue à nulle autre

4 mars

4 mars 2010

C’est la date de la sortie en librairie de mon dernier roman, Le crime du beau temps , ou comment le mystère peut naître d’un ciel bleu. Il paraît dans la collection « haute enfance » (éditions Gallimard). Ci-contre un aperçu de la couverture.

Le style à Nantes

2 mars 2010

Deuxième conférence devant l’auditoire de l’Université permanente. Ils étaient, m’a-t-on dit, 230 à écouter mes tentatives pour définir cette notion fuyante qu’on appelle « le style ».Les prochaines conférences.

1re conférence à l’Université permanente

2 février 2010

Coup d’envoi de mon cycle de conférences en cinq étapes. Fondé sur mon expérience d’écrivain et de lecteur, un voyage dans les livres et dans les fables pour essayer de saisir le fantôme fugace et toujours vivant de la littérature.

Baudelaire en filature

18 janvier 2010

Charles Asselineau (1820-1874), cet ami sensible de Baudelaire, lui consacra une biographie. Je viens de refermer ce petit livre publié aux éditions Le Temps qu’il fait dans leur collection « mémorables »avec une intelligente préface de Georges Haldas. Le ton en est simple et uni, loin et pourtant proche des émeutes de caractère de cet autre passant considérable.

Dans la presse

vendredi 13 janvier 2010

Ces jours-ci, heureux hasard du calendrier, deux publications m’ont donné la parole. Geneviève Welcomme du journal La Croix m’a posé la question « Qu’est-ce que la littérature ?  » dans la page « Forum et débats » du vendredi 8 janvier. Par ailleurs, j’ai participé au numéro « Intimités » de Bibliothèque (s), la belle revue de l’association des bibliothécaires de France. Mon article s’intitule « L’heure de la nuit close ». (n° 47/48, décembre 2009).

Agenda 2010 (et avant)

Les prochains rendez-vous de l'année 2010 avec un retour sur 2009 et 2008

Conférences à Nantes (février-mai 2010)

L’Université permanente de Nantes m’a invité à faire 5 conférences dans son cycle Aimer la littérature.
Sous le titre générique « Ecoute intérieure« , j‘aborderai les thèmes suivants :

Le crime du beau temps

Dans la collection "Haute enfance"", une enquête sous un ciel trop radieux pour être honnête."Rien de plus soupçonnable qu'un ciel sans nuages".

roman, Gallimard 2010

L’Humanité (Jean-Claude Lebrun)

Michel Chaillou, tourneur de mots

La cause est entendue : Michel Chaillou est 
un romancier généreux. Moins par la prolificité 
de sa production, un peu plus de vingt-cinq titres depuis Jonathamour, en 1968, que par sa façon d’offrir en partage son insatiable gourmandise des mots. 
Le petit volume qu’il fait paraître dans la collection 
« Haute enfance » apparaît en l’espèce comme l’une de ses très belles réussites […] Comme souvent par ailleurs dans la collection « Haute enfance », l’écrivain donne ici des clés essentielles pour comprendre la logique de son écriture. Ce n’est certainement pas un hasard, alors qu’il vient de faire don 
à la Bibliothèque nationale de l’ensemble de ses manuscrits. Une œuvre s’ouvre ainsi un peu plus au regard du lecteur. (L’Humanité, 8 juillet 2010)

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Le Monde des livres (Clara Georges)

Enquêtes existentielles

C’est désarçonnant. Le Crime du beau temps, par exemple, est l’histoire d’un meurtre. Enfin, croit-on. En tout cas, un homme est mort. Enfin, peut-être. Un matin, il était là, immobile sur la jetée, « en frac et escarpins vernis », une canne à pêche à la main, un congre pendu au bout. Ça, au moins, c’est sûr : Clémence, une fillette de 10 ans en vacances avec « un vague oncle » et « une tante à peine suffisante », l’a vu. Vingt ans plus tard, elle mène l’enquête. […] En quelques pages, Michel Chaillou prend le large. Il saborde la mission de sa narratrice avec une jubilation enfantine. […] On le comprend, ce n’est pas un assassin que l’on trouve dans ces pages, mais un précieux souffle de vie. Une sorte d’enquête existentielle. Comme le croit Clémence, « dans l’allée la plus anodine niche toujours un secret ». (Le Monde des Livres 25 juin 2010)

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Le Figaro littéraire (Thierry Clermont)

Le voyageur sentimental

Michel Chaillou écrit comme personne, et ses livres, une trentaine, ne ressemblent pas aux autres. Depuis une quarantaine d’années, celui qui déclare « le style, c’est la nuit dans les mots », poursuit sa carte du Tendre littéraire, mêlant les siècles, invoquant de grandes figures du passé, arpentant la France. […]
Aujourd’hui, son beau souci est d’être « dans la préhistoire du récit; le sujet, le motif, ne sont rien » et d’écrire « l’évanouissement de la note perdue ». Son nouveau récit a pour titre (il commence toujours par le titre, avant l’entame d’écrire) Le Crime du beau temps : un jeu de piste balnéaire, brouillé, vu par la petite Clémence, et où l’essentiel se passe ailleurs … (Le Figaro littéraire, 13 mai 2010)

Presse Océan

Enfant de Nantes, Michel Chaillou

C’est une petite merveille littéraire, selon Marc Guillon de chez Coiffard. Le nouveau Michel Chaillou a pour nom « Le crime du beau temps ». (samedi, 24 avril 2010)

ArMen (Daniel Morvan)

Michel Chaillou, grand prix de l’Académie Française, a grandi dans le quartier breton de Chantenay, à Nantes. Auteur extrêmement prolifique et d’une plume incomparable, il publie une intrigue policière hautement farfelue, dans un bar de la Bretagne sud, où une horloge arrêtée ne marque jamais la même heure et dans la Boîte aux chimères, arrière-boutique nantaise que nous connaissons bien depuis La Croyance des voleurs.

Gazette de la Loire (chronique de Jacques Plaine)

Aujourd’hui, c’est un roman policier qu’il a mis dans sa roulotte. Mais un roman policier à sa sauce personnelle. Un polar où le style prime l’intrigue. Où la langue – la merveilleuse langue de Michel Chaillou, grand prix de l’Académie française 2007 pour l’ensemble de son œuvre – fait le spectacle et illumine les mots de couleurs imprévues. (4 au 10 juin 2010)

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Le Petit Niçois (Viviane Le Ray)

Va-et-vient entre hier et aujourd’hui, aller-retour au pays de l’enfance dans un style très personnel comme on en rencontre peu pour ne pas dire plus … Dois-je avouer, à ma grande honte, que ne n’avais jamais lu Michel Chaillou ? (pourtant auteur de plus de vingt-cinq romans ! ). J’avoue ! Consolation : des heures et des heures de vrai et pur bonheur de lire à l’horizon ! ( jeudi 17 au 23 juin 2010)

Le français dans le monde

L’intrigue qui fait filer le récit, la découverte d’un pêcheur mort retrouvé habillé en smoking un congre attaché au bout de sa ligne, importe peu finalement. Car ce qui retient le lecteur de bout en bout, c’est bien le style singulier de cet auteur (Prix de littérature de l’Académie française en 2007 pour l’ensemble de son oeuvre) : précis, précieux, en un mot poétique. (septembre-octobre 2010)

 


radio

Jeudis littéraires de Radio Aligre

Interview par Carole Cavallera (jeudi 15 avril 2010)

Ecouter l’émission

 A plus d’un titre, RCF

Interview à La Bastie d’Urfé par Anne-Marie Vergnon et Jacques Plaine (5 juin 2010)

Le crime du beau temps

roman, Gallimard 2010

Dans la collection « Haute enfance » », une enquête sous un ciel trop radieux pour être honnête. »Rien de plus soupçonnable qu’un ciel sans nuages ».

Michel Chaillou