Vacances
A Noirmoutier, avec la lecture du ciel et du paysage, avant la reprise du blog qui ne saurait tarder …
Auto-stop avec Jean Giono
Durant quelques jours passés en famille à Saint-Malo devant la franchise de la mer, redécouverte d’un livre génial de Jean Giono, Les Grands Chemins, ou comment raconter une histoire sans la dire.
Un homme sur une route perdue fait de l’auto-stop et ses mots aussi. On lit, on attend avec lui le camion chargé d’acide qui va bientôt le prendre, le camion du sens de ce qui va suivre. On ne sait rien du personnage, peut-être que le prochain virage nous apprendra qui il est. L’homme fait copain-copain avec
Pan de Knut Hamsun (1859-1952)
Un étrange récit. Un homme respire en norvégien en lisière de forêt, flanqué d’un chien qui promène partout son ennui d’être seulement chien. Une hutte les abrite, enfin une hutte, disons plutôt une sorte d’excroissance végétale qui porte ce nom, une poussée abusive des halliers qui étend son couvert jusque sur le
Quelques images foréziennes
Un merveilleux accueil au Centre culturel de Goutelas (merci à Marie-Claude Mioche et Marc Delacroix), dans ce pays de la rêverie où j’ai passé trois jours, près de quarante ans après l’écriture du Sentiment géographique. Quelques images supplémentaires dans mon blog. On peut lire dans le Progrès une interview sur ce retour.
Quelques images foréziennes
De retour du pays de l’Astrée et du Sentiment géographique, voici quelques images de mon voyage. Le texte du Sentiment était lu par les comédiens du théâtre du Jay, devant des lycéens d’abord, puis le
Pierre Loti, le roman d’un enfant
C’est un roman de la pénombre, le livre d’une enfance à demi éclairée dans une austère maison aux persiennes souvent closes, avec juste assez de lumière, de sens dans les mots disposés à l’aveugle pour avancer à tâtons dans l’inexprimable de vieilles heures rangées depuis des lustres au fond des armoires. Comment les épousseter, les réveiller, leur faire rendre gorge pour qu’elles nous restituent
Retour en Forez
Je dois ce retour sur les terres de mon Sentiment géographique à Dominique Lardet, auteur de Voyages romanesques au pays d’Astrée et de Céladon (éditions J.P. Huguet) et photographe. Ce seront trois jours bien (et agréablement) remplis. Le programme :
Page de prose retrouvée
Retrouvé dans mes papiers une feuille jaune, « bulletin A.R.C. poésie », avec le texte que voici, écrit il y a 28 ans. Sans doute l’introduction à une lecture, au Musée d’art moderne de la ville de Paris.
Il s’agit de démarrer ensemble. Vous êtes moi, je suis vous. Nos coeurs battent la même heure, touffue, bocagère. Une nuit monte, le village à l’instant dépassé s’efface, feux éteints. Seul le café tabac qui fermait, le patron rangeant les chaises, vous permet encore de rougeoyer, caporal ordinaire d’un soir d’été. Vous fumez vagabond, les ronds dans l’air décrivent votre désir. Ne jamais forcer le centre, errer sur les marges, margelles, entendre le pays eau du puits, remonter par ses
A la Comédie du Livre
Parlant avec Léopoldine Dufour du Crime du beau temps, par très beau temps, à Montpellier.
Dernière conférence à Nantes
Fin du cycle de mes cinq conférences à l’Université Permanente. J’y ai « pris la route » avec la littérature de voyage, plus sensible aux bas-côtés qu’à la route elle-même, quoique l’horizon fût mon fil conducteur. Merci à Noëlle Ménard et à Georges Fargeas de m’avoir accompagné durant ce périple.
On peut écouter cette conférence en téléchargement.
Vagabondages
J’ai entrepris une lecture de récits de voyages. Sterne m’accompagne, Laurence Sterne, l’auteur inoubliable de Tristram Shandy, m’accompagne et me désole. Son sentimental voyage (A sentimental journey through France and Italy), plus sentimental que voyageur m’ennuie. Je le lis en édition bilingue, un oeil sur
15 avril sur Radio Aligre
Le 15 avril à 10h, je serai l’invité de Philippe Vannini et Carole Cavallera pour parler de mon dernier livre, Le Crime du beau temps, dans l’émission « Les jeudis littéraires » de cette sympathique radio que l’on peut écouter sur FM 93.1 ou en différé pendant 15 jours sur son site Internet.
Paris-Vienne-Moscou (1910-2010)
C’est le nom d’un CD enregistré par le quatuor Aron où l’on peut entendre aux côtés de Ravel et Chostakovitch trois jeunes compositeurs, Artem Vassiliev, Kyrill Zaborov et David Chaillou. Le disque est édité par la maison autrichienne Preiser Records. On peut l’obtenir et l’écouter sur Internet et chez les distributeurs habituels tels Fnac et Virgin. Un très bel enregistrement et de très beaux accents .