1945

La réédition d'un récit de vérité concernant mon enfance sous l'Occupation allemande.

(1re parution, Seuil 2004)

Lire et relire, La Différence 2012

Après  la réédition par La Différence en 2012

Les critiques à la première édition de 2004

 

Le Matricule des Anges (Anthony Dufraisse)

Une enfance en France

Il y a dans ce texte une émotion qui tient au regard à la fois tendre et détaché que l’auteur porte sur les êtres et sur les choses. Portrait d’une mère aimée par intermittences, chronique d’une France occupée, ce récit est encore celui d’une naissance. En se retournant, Chaillou donne à voir souches et sources de son désir d’écrire. Cet enfant solitaire, qui très vite va s’inventer un double pour n’être plus tout à fait seul, touche par sa précoce mélancolie. A travers une écriture truffée de tournures interrogatives, comme si rien jamais ne pouvait être définitivement établi, Michel Chaillou remonte peut-être ici jusqu’aux origines, aux racines de son œuvre. (avril 2012)

La Croix (Bruno Frappat)

Michel Chaillou, le songe -plein

Le récit de Michel Chaillou est une extraction de souvenirs qui s’enroulent les uns sur les autres, émergeant peu à peu de l’enfouissement d’une conscience d’adulte. Un enroulement qui, à chaque retour, ajoute une précision ou confirme un oubli. Ce dialogue du souvenir précis (lieux, visages, places et plages) et de l’irrattrapable (noms oubliés, dates perdues, photos muettes) donne à son récit un rythme lent, mais jamais pesant. Peu à peu les pièces d’un puzzle incomplet se rassemblent devant nous. Il y a des blancs, des vides, et des scènes plus cohérentes.

Le tout est écrit « à la Chaillou », avec des richesses de vocabulaire, des allitérations, des trouvailles syntaxiques qui confirment, s’il en était besoin, que Michel Chaillou est un artiste. Il pratique dans un même souffle l’art du souvenir et la ciselure des mots. C’est ce qu’on appelle un écrivain, non ? (la Croix, 9 mai 2012)

Lire l’article  (Il y est aussi question de Eloge du démodé)

Le Devoir.com (Guylaine Massoutre)

Lecture d’été

Dévoilant les faits intimes, cet écrivain formidable, célèbre pour ses longues marches racontées, passe de sa tristesse à l’oubli, avec une riche précision campant le théâtre de fines perceptions. Si le temps a passé, l’indulgence n’efface pas une colère nuancée.

Cet ouvrage original et magnifique sur l’enfance, l’école, la guerre en Bretagne et l’histoire grande ou petite, donnerait matière à un film si ce n’était déjà un récit talentueux. (Le Devoir.com, 30 juin 2012)

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Le choix des libraires (choix de Max Buvry, de la librairie Vaux Livres)

Michel Chaillou et son écriture sublime décrivent parfaitement les sentiments de cet enfant, son incompréhension totale qui demeure, sa profonde solitude, ses questions restées en suspens mais aussi la région nantaise où se déroule cette histoire.

Lire la présentation sur le site du choix des libraires ou sur celui de la librairie Vaux livres à Vaux-le- Pénil (21 novembre 2012)

Ma « dédicace » sur Passion du livre.com

La lire dans la page concernant 1945 sur le site de Passion du livre

Michel Chaillou